dimanche 26 février 2017

Après le silence

Didier Castino
Editions Liana Lévi
EAN : 9782867467844

sorti le 20 août 2015
221 pages
langue française


Dans un monologue impossible, Louis Catella dévoile sa vie au plus jeune de ses fils. L'enfance, l'usine, le parti, la famille, ses rêves, les petits bonheurs. Sa vie d'ouvrier. Mais face à l'absence de ce père, mort accidentellement lorsqu'il avait sept ans, le fils doit apprendre à le découvrir, entre l'image idéalisée qui le suit depuis cette date tragique de juillet 1974 et les non-dits, pour pouvoir se forger sa propre identité.

Mon avis : Ce roman de Didier Castino nous plonge dans la France ouvrière des années 60. On découvre la vie si différente de l'époque, l'usine, la lutte pour de meilleures conditions de travail à travers les mots d'un père de famille syndicaliste. Grâce à un discours simple, adressé à son fils, on est entraîné au sein de cette famille unie, qui chérit les petits moments heureux dont elle peut profiter. On a une impression de sincérité, de tendresse débordante dans cette histoire où malgré son décès, le père n'est jamais oublié. Il vit toujours dans les souvenirs de ces proches, mais ces souvenirs reflètent-ils bien la vérité ?
Pour le protéger, le plus jeune fils se voit écarté par sa famille de tous les événements en rapport avec la mort de son père et ne garde finalement aucun réel souvenir de lui. Il ne comprend pas ce qui se passe, la folie, la peur, la mort qui ont envahi sa maison, la présence, l'éloignement puis le silence de ce père, disparu. Ses deux frères portent l'héritage, politique ou physique, de Louis mais lui ne trouve plus sa place, le lien qui le rattache à lui. Entre la honte d'être fils d'ouvrier, la colère d'avoir été abandonné par son père et le respect qu'il lui voue toujours, il finira par trouver sa propre identité.

Un premier roman touchant, remarquablement bien écrit qui nous rappelle à quel point le bonheur est fragile.




"Forcément, celui qui entend cela, un fils par exemple, se dit qu'il est passé à côté d'un grand homme, ou qu'il est arrivé trop tard. Que toute sa vie durant, il courra après, tentera vainement de me rejoindre, que mon exemplarité, sans cesse dressée devant lui, ne lui laissera guère le choix et lui imposera de se hisser jusqu'à moi, toujours mettre en balance ses actions et les miennes, ses désirs et les miens, en tout cas ceux que la scie des autres ressasse."
Après le silence

dimanche 19 février 2017

Elle s'appelait Sarah

Tatiana de Rosnay
Le Livre de Poche
EAN : 9782253122081

sorti le 30 avril 2008
404 pages
langue française


16 juillet 1942, la petite Sarah, 10 ans, est arrêtée avec ses parents pour être envoyée en camp de concentration. Avant de partir, elle cache son petit de frère de 4 ans dans leur "cachette", un placard dissimulé par un pan de mur, lui promettant qu'elle viendrait le libérer.
Soixante ans plus tard, à l'occasion de la commémoration de la rafle du vél d'Hiv, la journaliste américaine Julia Jarmond enquête sur ce tragique événement. Au hasard de ses recherches, elle découvre l'histoire de cette petite fille juive. Histoire qui va l'obséder...

Mon avis : Elle s'appelait Sarah met en lumière les événements de juillet 1942, appelle au souvenir et grave dans nos esprits de lecteurs le visage de cette héroïne triste, fragile et à la fois si forte.

Le récit est très bien construit, mêlant dans un premier temps les vies de Sarah et de Julia pour finir par se concentrer sur l'enquête de la journaliste reconstituant la vie de la petite fille. C'est un récit bouleversant, avec des scènes vraiment touchantes. Les larmes me sont bien souvent montées aux yeux devant tant d'injustice ou un début d'espoir qui renaît...
La narration joue énormément dans ce domaine ; si Sarah ne raconte pas elle-même son histoire, au contraire de Julia, c'est tout de même à travers ses yeux qu'on la suit. On ne peut qu'être attaché à cette petite fille qui grandit trop vite, qui comprend ce qui se passe mais pas les raisons profondes de cette haine. Elle perd sa naïveté, perd tout espoir sauf celui de retourner auprès de son frère comme elle le lui a promis
C'est aussi ce qui fait la force de ce livre, dès les premières pages on est comme happé. On suit les événements, on ne peut pas refermer le livre, mais on ne lit pas vraiment. Les sentiments prennent le dessus, on vit ces doutes, cette tristesse, on partagent les émotions des deux personnages, justement un peu comme Julia qui finalement sans avoir connu Sarah ne vit plus que pour elle. 
Sarah devient une bouée de sauvetage, la branche à laquelle elle s'accroche de toutes ses forces. Plus rien ne va dans sa vie, sans qu'elle puisse exactement relever ce qui cloche. Elle ne sait pas exactement pourquoi il lui est si important de savoir qui était Sarah, de perpétuer son souvenir mais elle ne veut pas oublier, ne peut pas oublier, et fait resurgir des secrets enterrés depuis soixante ans. Son enquête changera sa vie et celles de ses proches, permettant enfin à sa famille de se parler réellement.

Un roman bouleversant sur le silence, la culpabilité et le souvenir.





"Sarah. Elle ne me quittait jamais. Elle m'avait changée pour toujours. Son histoire, sa souffrance, je les portais en moi. J'avais la sensation de l'avoir connue."
Elle s'appelait Sarah

vendredi 17 février 2017

Généalogie d'une sorcière

Benjamin Lacombe, Stéphane Perez
Seuil jeunesse
EAN : 9791023500776

sorti le 7 novembre 2013
105 pages
langue française

Lisbeth vient, comme chaque année, passer ses vacances chez sa grand-mère Olga. Elle retrouve son ami Edward, et ensemble ils découvrent dans le grenier un mystérieux grimoire. En le feuilletant, la petite fille n'en croit pas ses yeux : grand-mère Olga est une sorcière ! Et elle n'est pas au bout de ses surprises...

Mon avis : La petite sorcière est une histoire courte, toute mignonne. Avec un beau message : être fier de qui l'on est.  La plume de Stéphane Perez et le pinceau de Benjamin Lacombe nous entraînent dans un univers magique, onirique. On replonge en enfance. Mais plus que l'histoire, qui est plutôt classique en elle-même, ce sont vraiment les illustrations de Benjamin Lacombe qui donnent toute son atmosphère à cet album, calme, apaisante. Je l'ai lu très vite, peut-être trop vite. 
Mais ce qui est beau, c'est que la magie n'est pas finie une fois l'album terminé ! Généalogie de sorcière est un coffret, il y a bien sûr La petite sorcière, mais le livre est accompagné d'un autre ouvrage... Grimoire de sorcières, le grimoire dans lequel Lisbeth apprend l'histoire de ces femmes hors-du-commun, dont grand-mère Olga. Et ce livre est juste magnifique ! J'ai vraiment été émerveillée, il a un petit côté ancien, avec ses dorures, qui donne des étoiles dans les yeux ! Et ses pages ont un petit effet jauni... Je m'égare. On y découvre donc ces mêmes sorcières et leurs histoires, aux pages mentionnées dans l'album. La lignée débute avec la célèbre Lilith, première femme à fouler l'herbe du jardin d'Eden. Treize sorcières nous sont présentées, personnages fictifs ou historiques, de toutes les époques, de tous les continents. On suit leurs vies, entre Histoire et conte, et leur destin tragique pour la plupart... 

Un vrai régal pour les yeux et le coeur. Et vous, saviez-vous que Mona Lisa était une sorcière ?




"Elle raconte à Lisbeth son exceptionnelle lignée et le destin de ces femmes qui ont été persécutées parce qu'elles étaient trop ambitieuses, trop intelligentes, trop belles ou... trop rousses. En vérité, elles ont été persécutées parce qu'elles étaient différentes."
La petite sorcière

dimanche 12 février 2017

L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage

Haruki Murakami
10/18
EAN : 9782264066176

sorti le 3 septembre 2015
354 pages
langue française


Tsukuru Tazaki, architecte de gare âgé de trente-six ans, mène une vie plutôt solitaire. Il ressent comme un vide au fond de lui, un traumatisme dû au rejet brutal et sans explication de son groupe d'amis il y a maintenant plus de seize ans. Ce groupe, c'était toute sa vie, et cet événement l'a bouleversé, l'a transformé en profondeur. La blessure ne s'est jamais vraiment refermée...
Il rencontre alors Sara, un rayon de soleil dans son univers morne. Mais la jeune femme ressent un blocage psychologique, une distance que Tsukuru leur inflige inconsciemment, et le pousse à aller au bout de son histoire, de son passé. A enfin découvrir la vérité pour cicatriser cette plaie.

Mon avis : Tsukuru Tazaki, vide et sans couleur tel qu'il se décrit, est finalement comme chacun d'entre nous, ne serait-ce que pendant une courte période. Blessé, fragile, en quête de sa place dans le monde. Ce regard, très négatif, qu'il pose sur lui-même le rend d'autant plus attachant qu'on le comprend. On le suit alors avec intérêt dans sa quête de vérité, ses souvenirs, dans cette quête initiatique qui lui permettra de retrouver son identité et de maîtriser cette souffrance qui crée un mur entre lui et les autres. 
Il entame donc un voyage pour renouer avec son passé afin de pouvoir se construire un avenir. Murakami nous entraîne dans les méandres de l'amitié, dans la complexité des relations humaines. Chacun des personnages, chacun de leur ressentis, chacune de leur actions est profond, réfléchi, construit. Et extrêmement émouvant, à moins que ça ne soit moi qui suis trop sensible !
On trouve en fond Mal du pays de Liszt, qui donne son titre au livre, qui construit un parallèle entre le musicien et l'architecte, tous deux en quête d'identité : des années de pèlerinage pour clarifier son passé et le recomposer. Des échos mélancoliques. C'est d'ailleurs cette mélancolie, omniprésente, qui fait d'après moi le charme de ce livre. Le passé ne peut être re-vécu que dans nos souvenirs, et c'est cette souffrance qui donne toute sa force et sa beauté à ce roman. Empreint de douceur, d'onirisme, il est, encore une fois, écrit de main de maître, plus proche des anciennes œuvres de Murakami.

Une intrigue sensible, des maux et une musique qui serrent le cœur, mais un livre dont on ressort étrangement apaisé...




"Même si l'on peut dissimuler ses souvenirs, on ne peut pas changer l'histoire"
L'incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage

dimanche 5 février 2017

Rouge Eden

Pierre J.B. Benichou
Belfond
EAN : 9782714474759

sorti le 2 février 2017
416 pages
langue française

Merci à Belfond et Netgalley pour cette découverte !

3 janvier 1991. Will Birdy, violeur et tueur en série condamné à la peine de mort, vit ses derniers instants en compagnie d'un pasteur.
Plusieurs années auparavant, à des milliers de kilomètres, le professeur Bogaïevsky, physicien quantique reconnu, est arrêté par erreur et envoyé au goulag.
Quel lien unit ces deux vies que tout semble opposer ?

Mon avis : Ce thriller m'a vraiment surprise. C'est le récit de plusieurs vies, à des époques différentes, dans des lieux différents. Celle de Willam Birdy, coupable d'une centaine de crimes sur des jeunes femmes, être abject et tourmenté inspiré du tueur en série Ted Bundy. Celle de Timofey Bogaïevsky, spécialiste en physique quantique en contact avec les plus éminents scientifiques, et de sa famille.
La majorité du roman narre le parcours de la famille Bogaïevsky, l'horreur vécue par les déclassés du régime communiste et la peur constante des fugitifs. Ça ne m'a pas dérangée car c'est la partie qui m'a le plus intéressée et le plus émue. Elle est très cohérente, on sent que Benichou a fait un important travail de recherches à la fois sur la physique quantique et sur les événement de 1933. Le passage sur "l'île de la mort" était vraiment horrible, il nous plonge dans cet enfer qu'on a a plutôt l'habitude de voir de loin...
J'ai trouvé les personnages de ce récit très attachants, en particulier Izaak qui pour moi est une ode à la vie, qui redonne un peu de joie dans ce contexte morbide. J'étais plus méfiante en ce qui concerne Birdy. Il nous est présenté comme quelqu'un d'assez manipulateur et de très tourmenté, j'avais donc du mal à vraiment croire tout ce qu'il racontait. Je le vois comme un homme qui tue pour échapper à la mort, représentée par l'image de cette femme qui apparaît continuellement dans sa tête. Ces images n'ont aucun lien direct avec sa propre vie, hormis peut-être la chambre bleue, et même si une explication est sous-entendue dans le texte, j'ai eu du mal à y croire. Ça change radicalement du réalisme présent tout au long du livre et ressemble plus au délire d'un fou...

Une plongée historique dans l'URSS de Staline. Un roman captivant et un dénouement imprévisible. Un véritable choc émotionnel. L'enfer est sur terre.




"Vous savez, professeur, ce n'est pas un hasard si nous nous retrouvons côte à côte dans ce train... Les vies sont les seules parallèles qui finissent par se croiser."
Rouge Eden

samedi 4 février 2017

Mistborn

1. Mistborn
2. The Well of Ascension
3. The Hero of Ages
Brandon Sanderson
Tor fantasy

langue anglaise



Dans un monde recouvert de cendres, envahi par la brume toutes les nuits, la jeune voleuse Vin se bat pour survivre. Sa vie va changer le jour où elle croisera le chemin de Kelsier, le Survivant d'Hatshin. Il la mêle à une mission impossible : renverser le Lord Ruler, dieu vivant régnant sur le Final Empire depuis plus de mille ans... Parviendront-ils à ramener la liberté dans leur monde ?

Ce livre a une sacrée emprise sur moi, je l'avoue ce billet ne sera pas vraiment objectif. Tout simplement parce que je n'ai rien à reprocher à cette trilogie. Et que tout ce qui compte pour moi allait au-delà de mes attentes. Donc je vous préviens, j'ai beaucoup de choses à dire, ça va être un pavé ! Par contre, je ne parlerais pas beaucoup des tomes 2 et 3 car leurs intrigues dévoilent complètement celles qui les précédent... Mes avis seront donc très généraux, hormis pour les personnages pour lesquels je ne parlerais que du premier tome. Hors de question que je vous dise si ils y arrivent ou pas!


Brandon Sanderson a crée un univers vraiment original. Les cendres et la brume omniprésentes, de la végétation jusqu'à l'architecture, la totalité des descriptions du Final Empire le rend à la fois mystérieux, sombre et désolé mais complètement crédible. Pour accompagner ce monde où l'espoir semble avoir disparu, on retrouve une société de classes très bien construite avec au sommet le Lord Ruler, dieu tyrannique, puis les nobles et enfin les skaa, la grande majorité de la population, réduite en esclavage. On trouve aussi un côté religieux avec les Inquisitors et les obligators qui ont pour rôle de maintenir la croyance en leur chef, bien sûr, et tout un tas d'autres choses beaucoup trop longues et compliquées à expliquer... Et ça ne s'arrête pas là ! On découvre toute une panoplie de cultures et de religions.

Et au milieu, on fait connaissance avec une équipe improbable menée par le rebelle Kelsier. Ce sont des personnes qu'il a choisi avec soin pour mener à bien leur mission, les meilleurs dans leur spécialité, chacun avec un caractère bien trempé qui lui est propre, et qui ne se prennent absolument pas au sérieux. En même temps, il faut bien être un peu fou pour vouloir renverser un dieu, non ? Ils sont tous attachants à leur façon (même Breeze !), et d'autant plus quand on apprend leur histoire. J'ai un gros faible pour Sazed, dont l'importance est considérable, et pas seulement dans le premier tome ! Cette équipe est liée par la confiance, la complicité, ce qui contraste énormément avec le monde dans lequel ils vivent tous. Kelsier semble en être la représentation ; malgré les épreuves horribles qu'ils ont déjà subies, malgré les dangers qui les attendent, ils ont toujours le sourire aux lèvres !

Bon, je vous parlais de spécialité... Il serait temps que je vous explique un peu le système de magie. Parce que oui, on est dans de la fantasy. Donc, chacun des membres de cette équipe atypique maîtrise l'Allomancy. Spoiler : ce n'est pas le seul système de magie qui existe, mais je ne vous dirais rien de plus, à vous de lire la suite ! =p Ce système est basé sur les métaux. Les Allomancers avalent le métal et le brûlent dans leur estomac pour l'utiliser. Chaque métal à un effet qui lui est propre, et les métaux vont en général par paire, avec leur opposé. On retrouve des éléments classiques comme augmenter sa force ou manipuler les pensées, et d'autres plus étonnants... Le système est tellement bien expliqué, tellement cohérent, qu'on en oublie presque que réellement ce n'est  pas possible. Puisque c'est à la base de l'intrigue, c'est quelque chose qui devient vite naturel.

Et justement,l'intrigue ! On démarre avec une mission folle qui se rationalise. Les passages prenant le point de vue des personnages, on finit par penser de la même manière qu'eux et plus rien ne devient impossible. Kelsier est un excellent stratège, même si il a ses secrets, et on suit ses idées attentivement. Il ne tombe jamais dans le désespoir, peut importe les obstacles, et il y en a beaucoup ! L'action est incessante, avec beaucoup de surprises, et du suspense. On est tenu en haleine jusqu'à la fin de la série. Chaque livre a une fin en soi qui fait qu'on n'est pas trop frustré quand il se termine, mais personnellement ça ne m'a pas empêché de me jeter sur les autres ! Certains détails ne révèlent leur importance que dans le dernier tome... ce serait dommage de le manquer !

J'ai essayé de rester concise (oui, oui !) mais il y a tellement plus à dire ! Ce qu'il faut retenir : un univers inédit, très travaillé, des personnages principaux complexes mais attachants, des personnages absolument pas manichéens (même le Lord Ruler, mais pour comprendre il faut lire la trilogie !), et des intrigues ficelées de mains de maître où les détails les plus anodins sont en fait d'une importance capitale... Trois merveilles de fantasy à lire de toute urgence !

Dernier petit détail, je l'ai lu en anglais donc j'ai repris les termes que je connaissais. Il est plus que probable qu'ils aient été traduits...

mercredi 1 février 2017

Bilan de janvier

Je suis plutôt fière de moi pour ce mois de janvier. J'ai réussi à ne pas craquer sur plein de livres en allant en librairie, pour ce mois-ci, tous les "nouveaux" m'ont été offerts. Les lectures ont été plutôt mitigées mais j'ai fait de belles découvertes !
J'ai bientôt fini la trilogie Mistborn de Sanderson, je vous donnerai mon avis sur la série très vite !

En cours
The Hero of Ages de Brandon Sanderson

Livres lus
Matinées au café Rostand de Ismaïl Kadaré
Data Transport de Mathieu Brosseau
- The Well of Ascension de Brandon Sanderson
La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier
- 813 ; la double vie d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc
On se passerait bien du temps de Franz Griers
- 813 ; les trois crimes d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc

Bilan des challenges
2750 pages lues
7 livres
dont 2 de la PAL 2016

Les petits nouveaux
- Matinées au café Rostand de Ismaïl Kadaré
- On se passerait bien du temps de Franz Griers
- The picture of Dorian Gray de Oscar Wilde
- Rouge Eden de Pierre JB Benichou